Dr Ousmane Badiane, membre émérite de l’Association africaine des économistes agricoles, récipiendaire du prix de l’alimentation en Afrique en 2015 et membre de l’Académie mondiale des sciences, est le fondateur et président exécutif d’AKADEMIYA2063. Il a plus de 30 ans d’expérience, comme universitaire et praticien, dans le développement international. En tant que directeur pour l’Afrique à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires, il a joué un rôle déterminant dans l’élaboration et l’orientation de la mise en œuvre du Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine En tant que spécialiste principal de la politique alimentaire et agricole à la Banque mondiale, il a été conseiller du vice-président pour l’Afrique et a lancé des projets avec un financement allant de 5 millions de dollars à 150 millions de dollars. Entre la recherche et le financement du développement, M. Badiane a enseigné l’économie du développement en Afrique à l’école des hautes études internationales de l’Université Johns Hopkins pendant de nombreuses années. Le Dr Badiane a obtenu un doctorat en économie agricole de l’Université de Kiel en Allemagne. Il est également titulaire d’un doctorat honoris causa de l’Université du KwaZulu Natal.

Fatma Ben Rejeb travaille avec des organisations paysannes depuis plus de 20 ans. Elle a commencé son implication dans les affaires foncières et juridiques avec les agriculteurs et leurs organisations de base. Par la suite, elle a assuré la gestion administrative et financière puis la coopération internationale et la gestion des partenariats au sein de l’organisation nationale des agriculteurs tunisiens. Elle a été la directrice du Réseau des agriculteurs d’Afrique du Nord, UMNAGRI. Fatma a un diplôme d’études avancées en sciences politiques, une maîtrise en sciences juridiques et un certificat d’études spécialisées en études politiques et internationales. Elle parle couramment l’arabe, le français, l’anglais, l’italien et a des connaissances de base en espagnole.

Isolina Boto est responsable des réseaux et des alliances au COLEAD, une association à but non lucratif d’opérateurs du secteur privé du secteur agroalimentaire actif dans les régions de l’UE, de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Isolina a plus de 25 ans d’expérience dans le développement agricole. Elle a commencé sa carrière à la Commission européenne et a également travaillé avec diverses ambassades et ONG ACP dans des domaines liés à la sécurité alimentaire, au développement rural et au commerce. Avant de rejoindre le COLEAD, elle était responsable du Bureau du CTA à Bruxelles (2004- 2020) mettant en œuvre des initiatives politiques liées à la coopération ACP-UE dans le domaine du développement agricole et rural Elle a dirigé des projets agro-industriels à l’appui du développement des capacités des PME, des entrepreneurs et des organisations d’agriculteurs à travers l’Afrique, les Caraïbes et le Pacifique.

Assurer la gestion globale de l’entreprise, responsable de la gestion administrative, comptable, technique et commerciale de l’entreprise. Après ses études supérieures en finance à l’école supérieure internationale de gestion du Maroc, où elle a obtenu sa maitrise en 2008, Halatou a décidé de rentrer dans son pays et de mettre ses connaissances et compétences au service de l’entreprise familiale ‘’Danaya céréales“ qui est devenu par la suite « LES CEREALES DE TATAM SARL » créée par sa mère Mme DEM Aissata Thiam en 1992 « Les Céréales de TATAM » est une entreprise familiale spécialisée dans la transformation et la commercialisation de céréales locales au Mali. Halatou a su apporter une touche moderne au fonctionnement de l’entreprise depuis ces débuts. Notamment en menant à bien le déménagement de l’unité de production en zone industrielle avec l’appui de l’USAID en 2015. Ses actions entrepreneuriales au sein de Danaya lui ont permis de bénéficier de l’appui technique et financier de plusieurs organisations internationales telles que le PAM-GAIN, ONU FEMME, ou encore l’USAID. Elle reçoit le Prix du meilleur entrepreneur 2017 par B & T Communication – Evènementiel le 13 janvier 2018. Très engagée dans la lutte pour l’écologie elle participe à plusieurs ateliers et salon sur le thème de l’agroécologie En 2018 elle est classée par le journal du Mali

parmi les « 50 personnes les plus influentes du Mali ». A côté de ses différentes activités, Halatou continue son combat pour que les Céréales de TATAM puissent atteindre son maximum de productivité afin de répondre au besoin du marché national et international. Elle continue également son combat pour l’émancipation et l’emploie des femmes et particulièrement de la femme malienne en privilégiant les femmes et des jeunes dans le recrutement du personnel de son entreprise.

Stephen Mintah, ghanéen, est président du COLEAD depuis juin 2013. Il est le directeur général de Sea-Freight Pineapple Exporters of Ghana (Exportateurs d’ananas par fret maritime du Ghana SPEG). Diplômé de la Faculté d’agriculture en 1976, il a rejoint la Banque d’agriculture et de développement, où il était en charge du financement du développement du secteur agricole ghanéen. Il y a travaillé pendant 20 ans et approfondit ses connaissances du secteur agricole du pays. En 1998, il a rejoint SPEG, une association qui rassemble les principaux producteurs d’ananas du Ghana et fournit à ses membres un soutien technique, commercial et logistique. Les membres sont des producteurs de taille moyenne, mais ils sont liés à des petits producteurs qui bénéficient également des services du SPEG.

Classé par Forbes Magazine parmi les «30 meilleurs entrepreneurs de moins de 30 ans en Afrique» Eric est un jeune entrepreneur kényan qui a fondé Stawi Foods and Fruits, une entreprise de transformation alimentaire qui transforme les fruits secs et les céréales en aliments nutritifs pour les familles kényanes. La mission d’Eric est d’utiliser une approche entrepreneuriale pour transformer les économies locales et résoudre les problèmes urgents du Kenya de manière durable. L’entreprise s’efforce d’offrir de véritables avantages aux petits agriculteurs qui ont besoin de marchés durables pour leurs produits. Eric est titulaire d’un MBA, d’un baccalauréat en droit, d’un leadership exécutif en sécurité alimentaire en Afrique, d’un diplôme en entrepreneuriat rural et en développement durable / entreprise responsable Eric a fait partie du programme African Start-up de CNN et a reçu plusieurs prix et distinctions du président Obama en tant que YALI Fellow.

Alex Muli est le co-fondateur et chef de file de l’agripreneur de Goshen Farm Exporters Ltd, un producteur, transformateur et exportateur de produits alimentaires kenyans de produits horticoles frais et de collations à valeur ajoutée aux fruits Depuis sa création il y a 10 ans, il a stratégiquement conduit l’organisation à construire de manière résiliente un système alimentaire durable axé sur l’agriculture tout compris, l’atténuation des pertes alimentaires et la transformation alimentaire innovante des fruits tropicaux kényans en collations aux fruits naturels et sains. Il est diplômé de la Moi University School of Business and Economics, Eldoret, Kenya et est titulaire d’un MBA de l’USIU Africa Nairobi. Alex est également titulaire d’un certificat de troisième cycle en développement des affaires avec innovations de la Frankfurt School of Finance en Allemagne. Alex envisage un monde où l’agriculture africaine pourra nourrir le monde tout en créant des emplois dignes pour sa jeune population. Il est détenteur de la norme Silver & Gold pour le programme de prix du président du duc d’Édimbourg au Kenya, 2010. Il est le lauréat du Forum des jeunes agriculteurs africains de la Banque de développement pour l’Afrique en 2019.

Elizabeth Nsimadala est une jeune agricultrice ougandaise, présidente de l’Organisation panafricaine des agriculteurs (PAFO) et de la Fédération des agriculteurs d’Afrique de l’Est (EAFF). Elle a récemment été nommée au comité consultatif du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires 2021, siège au comité directeur mondial de la Facilité pour les fermes forestières (FFF), est membre du conseil d’administration du Mécanisme africain de financement des engrais (AFFM) et siège au comité directeur du Pan Africa Agribusiness Apex Chamber (PAAAC), entre autres. Elle est une coopératrice passionnée qui, avec d’autres, a été le fer de lance de la promotion de la loi régionale sur les coopératives – le projet de loi de 2015 sur les sociétés coopératives d’Afrique de l’Est par le biais de l’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est qui attend l’ascension des chefs d’État de la CAE. Elizabeth est également une championne des agriculteurs qui a été à l’avant-garde de la promotion de la technologie et de l’innovation agricoles dirigées par les agriculteurs par le biais de l’initiative mobile eGranary appartenant aux agriculteurs de l’EAFF qui regroupe pratiquement les agriculteurs pour les marchés des intrants, des services et des extrants. Grâce à ses efforts de soutien aux organisations paysannes, elle a été mondialement reconnue par l’Organisation mondiale des agriculteurs comme l’une des femmes contribuant au développement durable.

Willem (Wim) Olthof est chef adjoint de l’unité «Développement rural, sécurité alimentaire et nutrition» de la direction générale de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne. Cette unité traite de l’élaboration de politiques et de la mise en œuvre de la coopération internationale en matière de sécurité alimentaire, de nutrition et d’agriculture durable. De 2014 à 2018, il a été le représentant permanent suppléant de la délégation de l’Union européenne à Rome auprès de la FAO, du FIDA et du PAM. Auparavant, il a travaillé à Bruxelles et occupé des postes couvrant l’élaboration de politiques sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition, ainsi que sur la coopération géographique avec la Corne de l’Afrique, en particulier l’Éthiopie. Au cours de cette période, il a été étroitement impliqué dans le développement de la politique extérieure de sécurité alimentaire de l’UE, dans l’initiative de résilience de l’UE pour la Corne de l’Afrique, ainsi que dans la mise en place de la facilité alimentaire de l’UE d’un milliard d’euros. Au cours de la période 1996-2005, il a été affecté dans les délégations de l’UE en Sierra Leone, en Éthiopie et au Ghana. Avant de rejoindre la Commission européenne, M. Olthof a donné des conférences à l’Institut d’études sociales de La Haye, aux Pays-Bas, et aux universités du Zimbabwe (1989- 1992) et d’Addis-Abeba (1996-1997) sur le développement rural et régional.

Avec une formation secondaire, Alice a reçu et bénéficié de plusieurs stages formations de différentes Associations qui faisaient la promotion et le développement des femmes du secteur informel à Ouagadougou (Burkina Faso). En 2000 elle décide de délocaliser sa petite entreprise au cœur de la production et des vergers de mangue pour mieux maitriser la disponibilité ainsi que l’approvisionnement des fruits. Elle employait 15 personnes, principalement des femmes. En 2009 elle devient la présidente du GIE CDS (cercles des sécheurs) spécialisé dans la vente et la promotion des fruits et légumes séchés biologiques du Burkina Faso et vendu en Europe. Elle participe alors à différents salons Européens pour représenter la production du C.D.S. Cela lui a permis d’acquérir de bonnes connaissances commerciales. En 2016 MANGO-SO devient une entreprise SARL et exporte elle-même sa production en Europe. Alice améliore la qualité de production en formant tout son personnel aux pratiques de HACCP. Elle est distinguée comme meilleures exportatrices de Mangues séchées en 2015 par l’agence APEX (Agence pour la Promotion des Exportateurs du Burkina Faso) En 2020 MANGO-SO SARL emploie environ 500 personnes principalement des jeunes et des femmes. MANGO-SO diversifie sa production en transformant la noix de coco, ce qui donne du travail a son personnel toute l’année car la mangue est un fruit saisonnier dont la durée de production ne dure que 4 mois. Elle pense encore à diversifier son panel de production en investissant dans les années à venir en transformant l’anacarde.

Avant de rejoindre Bamboo Capital Partners, Emanuele a travaillé pendant 15 ans à la Banque mondiale et à la Banque africaine de développement, où il a été le pionnier de nouveaux programmes et instruments pour soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation, tels que Souk Attanmia, la plus grande mobilisation de partenaires pour soutenir l’entrepreneuriat social en La Tunisie au lendemain du printemps arabe et Boost Africa, un véhicule de financement mixte permettant l’émergence sur le marché de formes innovantes de financement sur le continent. Il a également fondé Afrilanthropy, une plate-forme reliant les entreprises sociales africaines à une grande variété de philanthropes, de fondations et de fonds d’impact. Il est titulaire d’un doctorat en études du développement de l’Université de Trieste, d’une maîtrise en économie du Collège d’Europe de Bruges et d’un certificat de Harvard en gestion des finances publiques.