Session Innovations N°11

Promouvoir l'économie circulaire et réduire les pertes et le gaspillage alimentaires : Succès de PME et d’entrepreneurs

La voie à suivre
Il y a tout un axe de développement économique qui permet de faire des économies et de préserver la planète tout en favorisant une alimentation saine. Il existe une pression de la part des consommateurs et des marchés haut de gamme tels que l’Union européenne (UE) qui exigent des exportateurs de respecter des normes de durabilité liées à la prévention de la déforestation, à l’utilisation excessive de l’eau, à une meilleure inclusion des petits agriculteurs, à des conditions de travail décentes et à l’identification d’alternatives aux emballages plastiques que les producteurs devront adopter pour entrer sur ces marchés. La mise en œuvre de la stratégie « de la ferme à la table » de l’UE devrait renforcer ces tendances en établissant de nouvelles réglementations pour les fournisseurs des pays partenaires de l’UE. Cela peut rendre l’exportation vers l’UE plus difficile, en particulier pour les petites entreprises. Dans ce contexte, il est essentiel de soutenir la mise en conformité des PME par des informations actualisées sur les normes, le renforcement des capacités, les formations et l’assistance technique. Des infrastructures et des services logistiques efficaces sont essentiels pour acheminer les marchandises depuis leur site de production jusqu’au consommateur final en évitant leur détérioration. Il est important de mettre en relation ceux qui produisent des déchets et ceux qui les utilisent comme ressources productives afin d’apprendre les uns des autres et de créer des partenariats de valeur. L’accès au financement pour passer à l’échelle reste un défi, en particulier pour les petits exploitants, les PME et les entrepreneurs. La compétitivité de l’industrie alimentaire dans de nombreux pays africains est entravée par divers facteurs qui aggravent les pertes et le gaspillage alimentaires et qui doivent également être appréhendés, tels que le manque d’infrastructures, le financement limité des investissements dans la transformation, le stockage et le maintien de la chaîne du froid, le coût élevé des intrants, le manque d’organisation de la chaîne de valeur et le manque d’implication des parties prenantes dans l’élaboration des politiques et le dialogue public-privé.

Points clés pour la discussion sur les PME et les entreprises contribuant à la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires

• Quels sont les facteurs de réussite dans la lutte contre les pertes et le gaspillage alimentaires : quelles sont les innovations et les technologies efficaces et accessibles aux PME ?
• Quels types d’investissements sont nécessaires ?
• Quelles mesures incitatives peuvent être offertes aux PME et aux petits exploitants pour mieux les soutenir?